Testostérone et émotions/sentiments

Publié le par Evan

Voilà, je vais faire un lien avec mon précédent article qui parlait de quelques nouvelles hors transition...

Donc voilà, premièrement, lorsque j'ai croisé mon père et ma belle-mère, ça ne m'a absolument rien fait. je pensais tout le temps que si je les recroisait, ma colère ressortirait, hé ben même pas. On s'est croisé et je m'en fichais comme de ma dernière chemise. Comme si tout était normal, comme si au final on ne s'était jamais connu. Et c'est pas plus mal comme ça. Donc la testo ne rend pas spécialement énervé, moi ça m'a plutôt calmé comparé à avant où je pouvais me battre avec quelqu'un pour pas grand chose, là c'est plutôt qu'il faut franchement me chercher pour que je bouscule.

Deuxièmement, lorsque ma chienne a fini chez les vétérinaires samedi, j'ai pleuré comme une madeleine tellement j'avais peur qu'elle meure... Et c'était pas gagné, même la véto qui l'a ausculté était pessimiste... Donc bon... On peut toujours pleurer sous testo, mais j'ai remarqué que je pleurais moins souvent (beaucoup moins souvent) et moins longtemps (genre quelques minutes et voilà c'est fini...). Donc non, la testo n'empêche pas de pleurer, mais je pense qu'il en faut beaucoup pour qu'on pleure, que ça nous atteigne vraiment directement ou que ça soit très proche de nous (géographiquement, sentimentalement, etc...)...

 

Voilà pour ce que j'en ai retiré de mes observations d'émotions/sentiments sous testo, sachant que j'en suis à 19 mois de traitement.

Publié dans transition

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